La secte d'Abaddon
Auteur : Cécilia Corrreia
Édition : Rebelle
2012
Ma note :
★★★★☆
En arrivant à Paname, les Allemands s’étaient rendu compte qu’une menace plus dangereuse qu’eux sévissait déjà. Alors, en accord avec leurs autorités, ils laissèrent ma famille, les Renoir, continuer leurs petites affaires. Je vais vous dire : cela aurait été plus simple si j’avais dû zigouiller des rongeurs et encore… j’en avais horreur. Bon, je ne vais pas vous mentir plus longtemps, je déteste toutes les bestioles, qu’importe l’espèce animale. Sauf que la plus terrible de toutes, celle que je traquais chaque nuit demeurait mon pire cauchemar. Mais voilà, l’honneur de la famille restait ma priorité. Si bien que même si j’avais le trouillomètre à zéro, je devais quand même braver mes peurs en affrontant mon ennemi juré : le vampire.
C'est en partie à cause de la couverture que j'ai été attiré par le livre. Je la trouve vraiment très jolie et le résumé n'a fait que titiller encore plus ma curiosité !
L'histoire se passe dans les années 40, à l'époque où les Allemands occupaient la France. Nous faisons la connaissance d'une jeune femme de 25 ans, Aliette, faisant partie d'une grande famille de chasseur de vampire. Élevée dans l'optique de faire d'elle une excellente chasseuse, c'était sans compter toutes ses phobies des rongeurs et ses peurs ! C'est lors d'une course poursuite, en pleine nuit dans Paris, qu'il lui arrive un accident dû à sa maladresse. C'est à ce moment là, qu'elle fait la connaissance de Lawrence, un vampire américain qui va lui sauver la vie.
J'ai adoré le personnage d'Aliette, c'est vraiment haut en couleur. Malgré ses peurs et ses maladresses, on ne peut que s'attacher à cette jeune femme pétillante qui ne garde pas sa langue dans sa bouche et qui, mine de rien, a un très fort caractère ! Un peu dérouté par certaines de ses expressions, son franc parlé et ses petites piques sanglantes m'ont fait sourire tout au long de ma lecture.
Côté mâle, Aliette est très bien entouré. Entre Lawrence et Sytry, deux vampires sexy et plutôt cool. L'un est drôle, gentil et très protecteur quant à l'autre, sexy, dragueur et un tantinet mystérieux qui cache quelques secrets qui piquent notre curiosité. Comme pour Aliette, mon cœur balance et je ne saurais pas choisir entre ces deux spécimens !
Concernant l'histoire, j'ai bien aimé l'origine vampirique avec les cinquante premiers vampires qui sont les fils direct de Satan et tous les autres, des vampires de second ordre. Du coup, nous avons droit à des petits coups d'état et des manigances pour détrôner Abaddon, 1er fils de Satan roi des vampires. Quant à l'intrigue, j'ai bien aimé voir Aliette jouer la détective pour résoudre les meurtres qui sévissent chez les vampires et pour le coup on en vient nous aussi à chercher le coupable. Je me prise pour le Colonel Moutarde dans Cluedo !
Ce que j'ai aussi apprécié dans le livre, on découvre qu'il existe d'autres races surnaturelles autre que les vampires, comme les loup garous, les Sidhes etc.. J'espère qu'on fera la connaissance de certains d'entre-eux dans les tomes suivants, ça peut être chouette !
Enfin, la plume de l'auteure est très agréable, rythmée et pleine d'humour. L'histoire se lit vite, on rentre dès les premières pages dans l'histoire d'Aliette et dès qu'on ressort la tête, nous avons qu'une envie, replonger dans l'univers et repartir résoudre les mystères que cache Paris en compagnie d'Aliette, Lawrence et Sytry !
J’obéis en ronchonnant et observai Lawrence. Finalement, à choisir entre deux sangsues, je préférais largement les Amerloques. Certes, ils étaient têtus, mais au moins, ils ne cherchaient pas à vous déshabiller. Quoi que, en y repensant bien, Lawrence m’avais dévêtue, sans le vouloir… il avait glissé ses mains dans le peignoir, avait caressé ma peau nue et j’avais senti son… Nom de nom ! Il avait eu une de ces…
— Nom de famille ?
— Trique !
Oh ! J’avais pensé tout haut ? Je posai mes mains sur mes joues enfin de m’assurer que je n’étais pas en train de rougir – ce qui n’était vraisemblablement pas le cas. Rassurée, j’examinai mon interlocuteur en espérant qu’il n’avait rien saisi de « l’affaire en question ».
Les yeux de Sytry étaient grands ouverts, tandis que Lawrence gloussait fortement, comme un dindon à qui on aurait enlevé toutes les plumes du croupion. Oups !
— De… de la Trique, marmonnai-je, les syllabes coincées dans le gosier.